samedi 20 novembre 2010



Dessins Autour du spectacle de Mundus Imaginalis de Carolyn Carlson.
Prochainement les dessins autour de Hervé Koubi et de Laurent Touret.

lundi 21 juin 2010


Nouvelle série de dessins 2010
Mandala
Ce que je montre,ce que vous regardez, est l'aboutissement d'un résultat enfermé dans un recueil à l'abri de toutes lumières. Les impressions numériques extériorisent une pratique graphique intime et ordinaire. Le dessin informatisé et en même temps formalisé concrétise l'écriture d'un dialogue onirique, compilé de feuille à feuille. 
Le premier état se présente sous la forme d'un carnet de croquis qui renferme des apparitions. Nullement des révélations de l'illustration de Vénus, comme le pense mon ami qui y voit toujours l'apparence d'un sujet plus tendancieux, mais plutôt le trouble d'une énigme.
Un grouillement, une fermentation, un bouillonnement de coulures et de ratures, précédent peut-être un état d'apaisement, le carnet achevé. Il me fait tourner le dos à l'angoisse du noir éternel en y allant voir. 
L'oeuvre est un défi, un affrontement, non une damnation, une perversité. Comme un moyen qui me permet de faire face
aux éléments du temps, de la tempête qui se déchaîne parfois, déplaçant les rochers mais laisse indemne le roseau, graveur et pensant.
Les ébauches ne sont pas un prétexte à l'anecdote. Elles s'expriment par un jeu de formes, enserrantes et dégoulinantes, cernées et guillochées, affirmées et accidentelles, où le désir et le délabrement se disent alternativement : ce qui se voit, c'est constamment l'indéchiffrable, pour le scandale de la raison et l'étonnement du regard.
Ce qui apparaît, c'est une longue signature dont le dessin est le chiffre de nos terreurs et de nos métamorphoses.